LA POESIE DES MATINS CALMES

Banchour Banchour !

Aujourd'hui je vous fais part d'une passion dont je ne vous ai pas encore parlé : l'écriture.

J'ai toujours aimé écrire et inventer. Petite, j'écrivais une histoire totalement folle, l'histoire d'un ver de terre Zabadar, à qui il arrivait toutes choses un peu loufoques. J'écrivais aussi beaucoup de poèmes du genre bien nais : " la guerre, c'est l'enfer. Si seulement il pouvait, y avoir la paix, pendant une éternité". Ouais, pas brillant tout ça.  Mais écrire m'a toujours soulagée, libérée. L'écriture permet vraiment d'exprimer nos émotions, de laisser sur le papier ce qu'on n'a pas forcément pu dire tout haut, soulager son esprit et ses pensées pour peut-être moins cogiter.

Aujourd'hui, je n'écris plus d'histoires délirantes, je n'ai plus cette imagination débordante d'enfant qui ne se met pas de limites physiques ou réelles. Je trouve que la vie, l'enseignement, tout ce parcours là, empêche la créativité.  Nous n'avons pour la plupart plus ce sentiment que tout est possible et nous sommes obligés de concevoir le monde via le concret, le réel. Impossible pour nous de raconter l'histoire d'un ver de terre fan de l'Olympique Lyonnais par exemple. Je n'ai plus cette âme enfantine et j'écris donc des choses plus sensées, et plus plausibles.  J'écris surtout des poèmes.

Je pensais vous en publier quelques uns quand le cœur m'en dirait, qu'en pensez-vous?

Bien entendu, le plagiat est interdit, ce sont mes sentiments que je vous livre en vous confiant un de mes poèmes et les recopier sans me citer serait vraiment pas cool... Merci de respecter ça.

Je serai ravie d'entendre vos avis sur mes quelques vers, sachant encore une fois que c'est pour m'amuser et me libérer et pas me prendre au sérieux.  

Et vous, écrivez vous des poèmes? Envoyez-en moi si c'est le cas, je les publierai peut-être si j'ai un coup de coeur ! 

Allez, des baisers et de la mode par milliers!

Il est des silences bruyants

Qui déchirent le cœur.

Il est des océans

Aux vagues véloces,

Qui balayent les stupeurs.

Jette dans la fosse

Tes affres et tes épines,

Soulage ton âme chagrine

Et ne crois pas tout ce que tu penses.

Cesse de te musser derrière ton sourire !

Je devine le non dit de tes yeux.

Mets ton sang en sourdine

Sois ce malheur heureux.

A toi de mener ta danse.

C'est au bord du précipice

Que l'on crie résistance

Et c'est dans tes bras malices

Que je respire du bout des lèvres.

Deviens maître du monde,

Maître de l'univers, maître de toi.

De tes paupières en déluge

Fais naître de la soie.



- Détails du Look -

Pantalon : Laredoute

Pull : Mango

Chaussures : NewLook

Cartable : Vintage, friperie